Rugby !
Championnat de France "fédérale 3".
Ussel-Tulle, à Ussel, 20 heures, samedi 18 octobre.
Deux « cités corréziennes » en cinq lettres, récurrentes pour Michel Laclos dans les mots croisés dominicaux du Figaro.
Mais pas totalement inconnues pour autant.
Ussel-Tulle, à Ussel, 20 heures, samedi 18 octobre.
Deux « cités corréziennes » en cinq lettres, récurrentes pour Michel Laclos dans les mots croisés dominicaux du Figaro.
Mais pas totalement inconnues pour autant.
Jaques Chirac y aura contribué.
Sous-préfecture contre préfecture, important par ces temps de découpage électoral, et de réflexion sur la politique territoriale !
Sept mille habitants contre quinze mille !
« Derby local » annoncé par tous les media locaux …
Sous-préfecture contre préfecture, important par ces temps de découpage électoral, et de réflexion sur la politique territoriale !
Sept mille habitants contre quinze mille !
« Derby local » annoncé par tous les media locaux …
Essentiellement « La Montagne », qui le met en scène depuis plusieurs jours.
Il fait beau.
Très beau.
Froid, mais très beau …
Il fait beau.
Très beau.
Froid, mais très beau …
Entre Monédières et Millevaches, peu de raison d’envier les étés indiens des Connecticut et autres Massassuchets ! Les hêtres et les chênes télescopent ici le soleil et le sang.
Mille spectateurs au moins, moitié-moitié pour les deux cités, veulent être de l’affrontement local entre la préfecture, décidée à conforter son statut et ses efforts par une remontée dans la hiérarchie rugbystique et son challenger, capitale des troubadours et du haut-plateau.
On ne sifflera pas ce soir « Bruyères corréziennes », de Jean Ségurel dont on célèbre à quelques lieues d'ici le centenaire, l’hymne local naturellement partagé par les deux équipes. D’ailleurs, on ne l’a pas joué ! François Hollande, le président du Conseil général, aurait donc pu venir. Sérieusement, il aurait même du !
Pour se rappeler du rugby à l’anciennes, la « machine à marrons » fonctionnera naturellement comme dans le temps, quand ce sport n’avait pas cédé aux sirènes d'un professionnalisme excessif et télévisuel. Les invectives affectueuses fusent : "Voleur de poules! Chiffonniers ! Tu t'es vu quand j'ai bu ...". Il n’y a après tout que cinquante kilomètres entre ces deux villes. Il est probable que quelques uns d’en haut ont tenté certains soirs de séduire les sœurs ou les compagnes des gladiateurs tullistes. Les arrières grands pères n'ont peut être pas fréquenté les mêmes maquis en 44. On a toujours des comptes en suspens : « Je te l’avais promise, petit, celle là » !
Et puis le beau jeu revient, après queques "jaunes", dans l’enthousiasme juvénile de joueurs qui veulent en s’amusant – avec sérieux – prouver qu’ici on fait aussi bien qu’à Brive, au Sud, le grand-frère en la matière.
La bière coule convenablement à la buvette. La ventrêche et l’andouille grésillent sur la plancha. On cuit le jambon à l’os pour l’après match dans la salle polyvalente où l’on dégustera quelques tournées de « Salers » distillée à Egletons, juste à côté.
Coup de sifflet.
L’arbitre souffle.
Tulle 29, Ussel 10.
Qu’importe ! La gelée « précoce » de ce soir étoilé d’automne calme les frustrations d’un score qui n’entamera pas l’unité des indigènes de ce joli coin de Corrèze.
Mille spectateurs au moins, moitié-moitié pour les deux cités, veulent être de l’affrontement local entre la préfecture, décidée à conforter son statut et ses efforts par une remontée dans la hiérarchie rugbystique et son challenger, capitale des troubadours et du haut-plateau.
On ne sifflera pas ce soir « Bruyères corréziennes », de Jean Ségurel dont on célèbre à quelques lieues d'ici le centenaire, l’hymne local naturellement partagé par les deux équipes. D’ailleurs, on ne l’a pas joué ! François Hollande, le président du Conseil général, aurait donc pu venir. Sérieusement, il aurait même du !
Pour se rappeler du rugby à l’anciennes, la « machine à marrons » fonctionnera naturellement comme dans le temps, quand ce sport n’avait pas cédé aux sirènes d'un professionnalisme excessif et télévisuel. Les invectives affectueuses fusent : "Voleur de poules! Chiffonniers ! Tu t'es vu quand j'ai bu ...". Il n’y a après tout que cinquante kilomètres entre ces deux villes. Il est probable que quelques uns d’en haut ont tenté certains soirs de séduire les sœurs ou les compagnes des gladiateurs tullistes. Les arrières grands pères n'ont peut être pas fréquenté les mêmes maquis en 44. On a toujours des comptes en suspens : « Je te l’avais promise, petit, celle là » !
Et puis le beau jeu revient, après queques "jaunes", dans l’enthousiasme juvénile de joueurs qui veulent en s’amusant – avec sérieux – prouver qu’ici on fait aussi bien qu’à Brive, au Sud, le grand-frère en la matière.
La bière coule convenablement à la buvette. La ventrêche et l’andouille grésillent sur la plancha. On cuit le jambon à l’os pour l’après match dans la salle polyvalente où l’on dégustera quelques tournées de « Salers » distillée à Egletons, juste à côté.
Coup de sifflet.
L’arbitre souffle.
Tulle 29, Ussel 10.
Qu’importe ! La gelée « précoce » de ce soir étoilé d’automne calme les frustrations d’un score qui n’entamera pas l’unité des indigènes de ce joli coin de Corrèze.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire