mardi 6 avril 2010

Last Pâques back !



And last bag pack.
"Uzerche, Uzerche, une minute d'arrêt. Correspondance pour Tulle et Treignac par car dans la cour d'arrivée."
Le quai n°2 tout neuf de la légendaire petite gare d’Uzerche – devenue pendant l’hiver, au gré du temps et des modes, des lubies de la SNCF qui ne sait plus quand et où les trains s’arrêtent, du dynamisme de « sa » maire et des prébendes du conseil général un « pôle d’intercommunication multimodal » presqu’international – sont bondés.
Ils sont tous là ! On y croise ceux que l’on a déjà croisé hier au village, au bistrot, chez la pâtissier, à la sortie de la messe, au stade, avec lesquels on a bu uncoup, marché ou dîné, et tous ceux que l’on n’a pas vus mais qu’on aurait pu, ou du appeler – « J’ai pas eu le temps … Avec le temps qu’il a fait ! » - pendant ce premier vrai grand long week-end de la saison.

Pâques … certes pourri encore une fois – " mais il pleut toujours pour Pâques ! " – est un rendez vous liturgique des aficionados des collines, des bois et et des pacages pleins de limousines lovés entre les marches et les Monédières.
On y a sort les maisons de leur hibernation annuelle, promesse à venir de futures soirées rituelles délicieuses. Gigot obligatoire après que les petits enfants aient chassé les œufs cachés dans les buissons du jardin par les cloches dès leur retour de Rome.

Brive a gagné samedi « sa guerre de cent ans » mais n’est pas encore tout à fait sortie d’affaire. Tulle a gagné et prépare sa « montée » probable en fédérale 3.Forsythias et Camélias, crocus et primevères colorent les jardins dégourdis comme la longue liste des promus de Pâques de la Légion d’honneur décore le journal du matin.
Il y avait encore un peu moins de monde, dimanche, devant le monument aux morts.
On ouvre en grand les fenêtres pour le ménage de printemps. Un tuyau a gelé pendant l’hiver, les portes grincent. Où avait-on rangé le râteau, la binette et le sécateur ? Il faudrait tailler les rosiers, démarrer la tondeuse, peindre les contrevents et « faire » les carreaux.

Les eaux sont encore trop froides pour d’improbables exploits halieutiques, mais ce denier après midi témoin voudrait bien ressembler au printemps. Le soleil qui gratte la cime des bouleaux au-delà des voies nargue les voyageurs. Aucune réservation n’est plus possible ! Le train est complet ! Mais on trouve toujours des compartiments vides dans la voiture 1 du Téoz 3680 de dix huit heures vingt neuf : mystères de l’informatique ferroviaire ! Les flots d’exilés transhumants de Limoges ou La Souterraine, rappelés sans appel vers la capitale, suffiront ils à saturer le convoi ?
On a noté les rendez vous de la saison, les anniversaires et les fêtes à venir.

Loin des humeurs et des hoquets du monde.
Trois jours de désintoxication sans Sarko qui n’aura finalement pas, malgré les rumeurs, dissous l’Assemblée comme nous le pressentions jeudi.
On n’a même pas entendu un ministre ministrer de tout ce week- end !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Et bien pour le temps, du cotré des Monédières, nous avons pris le temps du traditionnel repas des Réveilhés à Chaumeil. Omelettes natures, à l'oseille, au pommes des terres au lardon et autres "bien fait pour le coléstérol !"
Et également celui bien tranquille du gigot de 7 heures !