samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noel


20 décembre, dernière réunion de Génération d’idée, by Tendances institut : « Pourquoi voter ? ».

Les intervenants ont pu laisser libre cours à leur goût immodéré pour l’amalgame : élection, vote, République, démocratie … Par inattention, par facilité ou par dessein ?

Pour le Larousse, la démocratie est un système politique ou une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple, par extension un état ayant ce type de gouvernement, et, plus loin, un système de rapports où il est tenu compte des avis de ceux qui ont à exécuter des tâches commandées.
Pour Aristote, le pouvoir vient d’en bas et est exercé au nom de tous. Les positions sociales sont ouvertes, le pouvoir s’autocontrôle, et la gouvernance est respectée. En cela, Aristote est sans doute le fondateur de l’humanisme politique. Pour Platon, le régime idéal est une aristocratie où le savoir et la raison dominent.
Pour Wikipedia enfin, peut-être la définition la plus « démocratique » par son élaboraton, la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain. La formule d'Abraham Lincoln, la démocratie est «  le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », est l'une des définitions canoniques couramment reprise, ainsi qu'en témoigne son introduction dans la Constitution de 1958 de la Cinquième République française.

L’idée reste donc de savoir qui vote, pour quelles raisons, pour qui, avec le secret  espoir, souvent déçu, que les représentants le représentent … Dans une démocratie représentative !
La République 2.0 fait irruption, et change les moyens d’expression des citoyens, leurs voies de recours, et les lieux de rencontre avec les « dirigeants », dans une forme participative de l’exercice de la démocratie.

Comment signifier qu’on refuse, par conviction ou par lassitude, les choix que l’on nous propose, tout en respectant qu’en 2011 encore, ainsi que le mal nommé « printemps » arabe nous l’a rappelé , on puisse se faire tuer pour conquérir et exercer  le droit de voter, même si les élus viendront, là aussi et encore, de forces constituées et organisées.

De la même manière que Maria Novak a souligné que « l’économie de marché n’est pas en cause, ce qui pose problème, c’est la manière dont certains utilisent à leur propre profit le capitalisme financier », il semble que l’idée de démocratie ne soit pas en cause. Bien au contraire.
Encore faut-il éviter qu’aucun ne s'empare des dispositifs électoraux pour confisquer le pouvoir à son unique profit.

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