lundi 16 juin 2008

Qui croire ?

Le premier ministre, François Fillon, jeudi, sur France2, dans une prestation de haute tenue dont l’excellente mise en scène « parlait d’elle même», a affirmé ne pas reconnaître tous les propos que les journalistes lui prêtaient ; il a en particulier confirmé la qualité de ses rapports avec le président de la République. Il en a appelé à la « faute » (grave ?) et à l’éthique de la presse.

Christophe Barbier, brillant éditorialiste, en était réduit dans sa réplique au rôle de mouche impertinente d’un coche inébranlable, tandis que son hebdomadaire, l’Express, titrait : « Pourquoi se détestent-ils ? »

Les commentateurs ont peu commenté.

Seul Dominique Dhombres, dans le Monde daté du 14, souligne l’humour de la séquence, en incriminant les collaborateurs anonymes, mais autorisés, de l’Elysée et de Matignon.

Et Daniel Ruiz, dans la Montagne, note l’empressement à replacer le président au centre de tous les sujets.

Dans le Figaro oui/Figaro non du 14 juin, qui ressemble à un sondage, mais qui n’est pas un sondage, 82% des votants estime que François Fillon est un bon premier ministre.

Qui croire ?

La question est elle cruciale ? Dans toute organisation, les hiérarques se frictionnent. Et lorsque nous partirons dans quelques jours en vacances, nous oublierons en société les accrocs récurrents de la dure vie familiale quotidienne.

Ça ne devrait pas empêcher d’avancer !

1 commentaire:

ZARA2STRASS a dit…

Mieux vaut être le premier à commenter ce qui n'a pas besoin de l'être que le deuxième à ne pas commenter ce qui n'a pas besoin de l'être non plus.