dimanche 18 octobre 2009
Confidentielle Défense ... ou ... défense de(s) Sarkozy(s)
A-t-on tout entendu sur l’Affaire : l’arrivée probable possible prochaine de Jean Sarkozy à la tête de l’Epad, l’établissement public d’aménagement de la Défense ?
Sur son jeune âge, qui, soit dit en passant, ne l’invalide nullement institutionnellement, ma grand-mère aurait dit : « On lui presse le nez, il sort encore du lait ! Qu’il finisse donc ses études – et il a bien du mal ! - avant de courir trop de lièvres … »
C’est tout son père, qui, à son âge, nous en avait déjà fait de belles !
Il n'en faisait qu'à sa tête.
Il faut bien que jeunesse se passe.
Et si Jean n’était qu’un jeune révolté, un post adolescent comme un autre, perdu dans le monde des grands, un garnement que ses parents ne peuvent pas tenir et qui n’écoute pas ses ainés, ceux qui savent, balloté peut-être dans les syndromes déséquilibrants de la recomposition familiale.
« Na, je serai président ! ».
"Comme mon papa !"
"Achète moi un I-pod"
Et il a eu l'E-pad.
Alors il faudrait plutôt avoir de la compassion pour son président de père qui, démuni, ne peut que prendre sa défense – et lui protéger sa Défense -, avec ses seuls moyens, en bon avocat, comme lorsqu’on chérit et admire sa progéniture déserrante, quelque ingrate qu’elle soit.
La pauvre Nicolas, depassé par son fils, a bien des soucis avec celui-là qui ne lui laisse pas une minute de répit !
On l’accuserait de népotisme alors qu’il est en fait une victime.
Sur ses compétences …
La liste des présidents de l’établissement depuis sa création en 1958 est une longue litanie de politiques locaux oubliés peu rompus aux arcanes entrepreneuriales dont on souhaiterait que le candidat les maîtrisât ! Il y a beau jeu à tout d’un coup découvrir le profil rêvé du poste et les enjeux de l’entreprise, simplement parce que celui- là, un jeune étudiant chargé de famille, responsable et méritant, en brigue les rênes.
On n’en avait moins fait pour Devedjian, un autre virtuose de la défense … Qui ne devait pas en connaître beaucoup plus en matière de « management ».
D’ailleurs, les sages éléphants du PS, eux-mêmes pourtant naturellement soucieux de leurs défenses, restent très silencieux.
Sur le processus de la désignation …
Rien de bien différent dans cette « élection » que dans un autre conseil d’administration dont les membres sont tentés de se coopter, à l’Académie française où les voix se décomptent avant la candidature, au bureau du club de boules de mon village dont le président est choisi à l’avance ou dans n’importe quel conseil syndical de copropriété où l’on reconduit la bonne âme disponible et dévouée. Après tout, si le résultat de cette votation confidentielle n’était pas connu avant le scrutin, en parlerait-on autant ?
Et s’il s’agit de gouvernance, qu’on s’empare du chantier, immense soit-il.
Et qu’on ne galvaude pas là l’essence de la Démocratie.
Enfin, et ma grand-mère en aurait été satisfaite, il s’est fait couper les cheveux.
C’est toujours ça !
Ps : Tulle a encore gagné contre une vaillante équipe de l’Isle ; ça repose !
lundi 12 octobre 2009
Vivement Dimanche !
Vivement Dimanche !
Mitterrand (Frédéric) chez Drucker (Michel), un vieux camarade de travail à lui.
Point d’orgue d’une semaine éprouvante pour le jeune ministre qui aura cependant vendu quelques exemplaires supplémentaires d'un livre que ses détarcteurs n'avaient pas encorelu.
Premier rendez-vous « politique » de la rentrée, passage obligé, sans doute prévu de longue date, et déjà enregistré ! Qu’importe, on ne boude pas la chance quand le hasard fait heureusement les choses !
La production huilée nous aura brossé le portrait lisse d’un ministre de la culture idéal … Tout, de Piaf à Jeff Koons, de Saint-Oeun à Venise, la comédie française et les ateliers de l’Opéra de Paris. BB et Lucky Luke. Les sœurs Labeque, la villa Médicis, François Pinaulrt, Papa et tonton, étonnants jumeaux, étonnés et séduits.
Jean d’O à l’homélie, et pour le nécessaire poil à gratter, gage de non complaisance, Claude Sérillon, un Lecoq malicieux et Roumanoff acide – mais "c’est tellement bien écrit !" -.
La culture, toute la culture, que la culture. Que du talent !
Les lambeaux de la critique ambiante auront été dissous dans la liturgie lénifiante de l’exercice dominical et l’onction duckerienne.
Faut-il vous l’envelopper ?
Le ministre aura reconquis la légitimité de son marocain !
Quelle semaine, où rien d’autre n’aura tant – en France - occupé les esprits – peut-être – et surtout les colonnes et les écrans des journaux.
Quelques émeutes à Poitiers, du nanan.
Barack Obama élu Prix Nobel de la paix, pour l'aider à décider du contingent qu’il envoie en renfort en Afghanistan, juste une toute petite année après avoir été élu Président des Etats-Unis, le premier Président noir.
La symbolique flirte avec la mythologie.
Sarkozy, qui lui a tout appris, doit en être noir de colère.
A Paris deux expositions remarquables devraient attirer les grandes foules : Soulages, maître de tous les noirs et Re-noir …, comme par hasard.
Le noir serait-il la couleur à la mode en cet automne encore curieusement enaouté ?
Vivement Dimanche prochain.
mardi 6 octobre 2009
Votation !
La votation, étrange mot emprunté pour la circonstance à nos voisins montagnards, innovation sémantique de la démocratie participative, a donc rencontré un formidable succès !
Les conditions de la consultation ne satisfont peut être pas les critères orthodoxes des théoriciens et des constitutionalistes et l’on peut contester la méthode du scrutin. Certains journalistes l’ont qualifié, avec leur imprécision coutumière, d’illégale alors qu’il n’est simplement pas officiel mais n’enfreint aucune loi. La question posée, le contrôle des votants, la sécurité des urnes et la représentativité des résultats pêchent certainement. Il y sans doute de la manipulation dans l’air. On en a commenté, du Gabon au PS, beaucoup d’élections ces derniers temps. Il n’empêche, il faudra bien entendre l’avis qu’ont voulu donner plus de deux millions de personnes sur le changement de statut de la Poste.
La Poste, mythe s’il en est du lien social, même si dans ma petite commune, il y a belle lurette que les préposés ne connaissent plus les habitants et plus encore que le facteur ne porte plus le pain et le journal aux plus anciens dans les hameaux environnants. On a du mettre des numéros aux maisons pour que le courrier, trié à quelques lieues d’ici, trouve son destinataire. Le bureau n’ouvre plus que quelques heures malcommodes pour retirer un recommandé ou utiliser son livret postal. Il n’empêche, nous sommes plus attachés au bâtiment et à la voiture - qui effrayait "les visiteurs" - jaune et bleu qu’aux services qu’ils ne rendent plus. Et l’urne en carton sur la place du village répond en écho contemporain à l’Angélus de Millet devant les nostalgiques de la ruralité.
Une consultation sur Internet n’aurait pas autant remué notre fibre patriotique et les réactions des politiques de tout bord. Virtuelle, désincarnée, elle n’aurait pas ainsi court-circuité une nouvelle fois des dirigeants et des représentants certes soucieux de l’opinion mais toujours ignorants des lieux où elle se forme.
Et puis, le mail n’est-t-il pas un concurrent de la poste !
Les media, à la remorque, privés de la photo d’un bureau de vote improvisé devant une mairie de campagne n’auraient peut-être pas à ce point authentifié l’évènement.
Chapeau aux talentueux organisateurs !
Ils ont enfin remis sur le tapis la confusion chronique qu’on fait entre le service public, les statuts de ceux qui l’assument et de ceux qui le portent et les contraintes qu’impose la collectivité des citoyens. Il faudra bien un jour prendre le temps de recenser loin de toute idéologie les biens et services nécessaires à cette collectivité et les meilleurs moyens de les lui offrir : Etat, entreprise publique ou privée sous cahier des charges, régies locales …
Que sais-je ?
Et que savent-ils, ceux qui nous gouvernent ?
Sinon que la société trouvera toujours le moyen de faire entendre sa voix. Bonne nouvelle, n'en déplaise à messieurs Lefèvre et Estrosi !
Et que les fabricants d’urnes se frottent les mains !
Chic, Tulle a gagné à Mussidan, malgré la désapprobation manifeste de l’arbitre.
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