mardi 16 mars 2010

A - pas beaucoup ! - voté



A – très peu ! – voté …
Et la carte pourrait rester durablement vierge.
Bon. Ils ont tous gagné, sauf peut être François Bayrou, un peu chiffon au soir du premier tour.
Monsieur Lefèvre répète en boucle, et en boucles, que rien ne permet de conclure que sa formation aurait été rejetée ni que son camarade Besson – invisible sur les terrains télévisuels du commentaire politique de ce premier tour – aurait pu favoriser le score frontiste. Dont acte.
Quand même ! Le PS enregistre une victoire - malgré la défection de dernière minute de Jean Ferrat - et le ver(t)s s’installent dans les travées des assemblées territoriales.

Chic, les quotas ont à nouveau planté les sondeurs et les pêcheurs abstentionnistes de l’ouverture - sauf au Lonzac - désespèrent le microcosme sclérosé, privé d’imagination, aveugle aux signaux d’une société sans illusion : vous ne pouvez plus rien à rien, messieurs les politiques. Nous ne vous croyons plus, ne vous entendons plus et rien ne nous interdit de vous signaler que nous ne sommes pas dupes.
La Crise larve !

Dès lors pourquoi gratifier une longue liste bloquée anonyme d'inconnus notoires d’un pouvoir dont nous ignorons les arcanes. Quelles sont les compétences d’une région ? Et comment peut-elle améliorer l’ordinaire ? La logique démocratique appelle clarté, engagement … Et sanction !

Les mohicans encore fidèles au réflexe citoyen ont ici voté la tacite reconduction pour des hommes de gauche depuis longtemps et par nature investis dans le tissu associatif local, qui animent le club sportif et l’action culturelle du village, et leur donnent visiblement à vivre.
Les incorrigibles naïfs désespérés - les groupies de Home et Ushaïa - encore et toujours à la recherche d’un nouveau néo-quelque chose explorent dans un ultime sursaut la piste écologique.
Les frileux apeurés - en manque d' identité nationale - terrorisés par l’ombre de leurs propres responsabilités et/ou les invasions barbares se réfugient vers des extrêmes faussement rassurantes.

A la sortie des urnes, ça donne 54% de pêcheurs à la ligne, 30% d'accros à la vie locale, 27% de supporters malgré eux des fausses cohérences gouvernementales, 13% de Hulo-arthusophiles inquiets de l’avenir de la planète et 12% sensibles à l’immobilisme conservateur doctrinaire.
0% de satisfaits ou d'optimistes, puisqu'il fait encore beaucoup trop froid pour que les truites mouchent vraiment!

Il n’y a pas de quoi trop s’étonner, tirer des plans sur la comète, stigmatiser ou se réjouir.
Il y a de quoi entendre une société déboussolée prête à définitivement désavouer avec fermeté ses éminences avérées impuissantes.

1 commentaire:

inesrubat a dit…

JE VOTE JEAN BROUSSE !!!!