Les militaires emmédaillés repoussent de leurs guêtres étincelantes les menaces de la crise budgétaire. Des cumulus rieurs décorent un ciel de juillet d’où sept parachutistes tombent gracilement devant une tribune bondée de tout ce qu’on peut trouver de français, d’européen, de méditerranéen, de mondial. Casques bleus, Chars Leclerc, Déclaration des droits de l’homme, Légion, Migs et hymne à la joie, Dany Boon et Bachar-el-Assad, tous les symboles d’une présidence contrainte à la prévertisation par un monde trop complexe.
Dans les jardins de l’Elysée, garden-party : le président décore Ingrid, plus star que jamais - le faut-il pour ancrer le mythe ? - Carla a changé de tenue, les mauves ne se contrarieront pas ! Oubliée Cecilia 2007…
Des banques font encore faillite, le pétrole augmente et le TPI appelle à condamner le président du Soudan. Les réservations sont faibles à Pékin.
Un concert grandiose rassemble touristes, parisiens et provinciaux sur un champ de Mars illuminé des feux embrasant Paris.
On dansera tard dans la ville en espoir de vacance où, malgré les apparences, rien n’est vraiment plus tout à fait comme l’année dernière.
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