Superbe temps pendant ce weekend à Aix-en-Provence.
Magnifique Siegfried, Cosi cosi, grand Turangalila de Maessiaen, chevauchée contemporaine sur fond d’images d’aventures animées.
Ca tombe bien : cent personnalités, la moitié du CAC40, quelques politiques triés, des profs de Harvard, invités par le « Cercle des économistes », ce qui se fait de mieux en France, et de très très bien dans le reste du Monde se penchent, dans un amphi peuplé d’invités choisis, sur les plans de l’ « entreprise du XXIè siècle », face aux innovations financières, aux dimensions sociales, aux impératifs de la globalisation ; conquête, gouvernance et régulation …
Entre la fac de droit, sa roseraie, et Sciences Po devant la jolie cathédrale où se succèdent les mariages, entre les terrasses du cours Mirabeau et la place de l’archevêché.
8 minutes par intervention, c’est déjà trop pour finir à l’heure. Madame Lagarde les emploie aux progrès de
Un intervenant rappelle l’importance du capital chromosomique de l’entreprise.
Carlos Goshn confirme que c’est dur, et qu’il s’en sort chez Renault parce qu’il est japonais.
Erik Orsenna s’interroge : les nouvelles frontières de l’entreprise ne sont elles pas aux rives de l’imbécillité ?
Les conclusions tombent : « Un cycle de croissance s’achève ; les entreprises, dans de nouveaux espaces de liberté, doivent assumer leurs responsabilités sociétale et environnementale ».
Dommage, peut être, que hors Goshn et Michael Van Swaaij, le fondateur de Skype, il n’y ait pas eu plus d’entrepreneurs ! Plus de patrons de PME !
Dommage qu’on n’ait pas mieux inventé l’entreprise du XXiè siècle, plutôt que d’adapter celle que nous connaissons.
Schumpeter is back, good news ! Noboby new appears, bad news !
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