Rien ne se passe !
Un soleil hésitant entre été et automne étire langoureusement les ombres des grands arbres et les dernières journées de vacances … Il pleut à Paris. Les boutiquiers de Saint Germain se plaignent gentiment d’une saison trop calme … Le restaurant du Lonzac, l’auberge du Rochefort, a connu, elle, un mois d’aout exceptionnel. Chic !
Rien !
Les multiples universités d’été suscitent une indifférence unanime.
Le RSA s’installe tranquilement et Sarkozy gagne 5 points dans les sondages … Le chef de guerre aura ému.
Le CAC40 bricole. Quelques pneus brulés n’intéressent personne et José Bové songe à recourir à des voies orthodoxes pour combattre les OGM.
Le Top14 a repris ; les blanc et noir ont encore déjà perdu.
Rien.
Heureusement que Laurence Ferrari s’est emparé du vingt heures de la Une ! Un sans faute en blanc … Rien ; Mardi, elle était en noir, aussi lisse … On repérait mieux la dissymétrie de son regard. Rien, mais on en aura parlé.
Des avions tombent ou menacent de tomber.
Les journaux et les écrans sont à Denver, d’où ils relatent avec luxe de détails le parcours de Barack Obama, l’appui des Clinton et de Madona !
Un peu d’élection, ça met du piment dans le rien … Comme si on allait voter pour ces présidentielles américaines ? Ca fait longtemps qu’on n’a pas voté !
Ce serait mieux que rien
jeudi 28 août 2008
dimanche 24 août 2008
Promis, on s'écrira !
De gros nuages blancs se promènent dans un ciel déjà délavé … Il ne fait pas si chaud … C’est la fête au village, l’une des dernières de ces fêtes votives qui émaillent l’été de guimauves, d’accordéon, de chamboultou et de bonne humeur ; la buvette du comité des fêtes bat des records ; les petits enfants pleurent pour un dernier tour de manège … Ils veulent la queue du Mickey, et tomberont de fatigue, ce soir, après le feu d’artifice ; les ados se retrouvent dans un garage au rythme des tubes de la saison ; ils s’embrassent derrière les baraques en planche, et s’éloignent, main dans la main, sur des sentiers fournis qui mènent à des clairières improbables. On se promet de s’écrire …
Derrière les murs épais ornés de glycines des maisons bourgeoises, de grandes tablées réunissent les familles, avant que la rentrée n’égaye les cousins ; on va ranger le barbecue ; la maîtresse de maison sourit ; elle partirait bien, au moins en rêve, avec l’aventurier de la bande. On se promet des retrouvailles, ici ou là, avant longtemps.
Les prés sont encore très verts, il a tant plu ! Les arbres des vergers et de la forêt portent encore beau, comme au début de juillet ; les fleurs des champs et des jardins éclaboussent de couleurs ; les hortensias ne veulent pas flétrir.la nature se repose … Seules les premières giroles suggèrent la probabilité d’un automne. Il y aura encore quelques mariages, et de chaudes journées d’arrière saison ; on se promet d’en profiter.
Mais la page « jeux de l’été du journal » va disparaître ; le train de 18h23 est doublé ; le quai de la petite gare est bondé de voyageurs qui se reconnaissent et s’embrassent … Pulls et tongs ; jeans et lin … Sénatoriales et universités d’été … Rigueur et rentrée …
Qui les promesses engagent elles ?
Derrière les murs épais ornés de glycines des maisons bourgeoises, de grandes tablées réunissent les familles, avant que la rentrée n’égaye les cousins ; on va ranger le barbecue ; la maîtresse de maison sourit ; elle partirait bien, au moins en rêve, avec l’aventurier de la bande. On se promet des retrouvailles, ici ou là, avant longtemps.
Les prés sont encore très verts, il a tant plu ! Les arbres des vergers et de la forêt portent encore beau, comme au début de juillet ; les fleurs des champs et des jardins éclaboussent de couleurs ; les hortensias ne veulent pas flétrir.la nature se repose … Seules les premières giroles suggèrent la probabilité d’un automne. Il y aura encore quelques mariages, et de chaudes journées d’arrière saison ; on se promet d’en profiter.
Mais la page « jeux de l’été du journal » va disparaître ; le train de 18h23 est doublé ; le quai de la petite gare est bondé de voyageurs qui se reconnaissent et s’embrassent … Pulls et tongs ; jeans et lin … Sénatoriales et universités d’été … Rigueur et rentrée …
Qui les promesses engagent elles ?
vendredi 8 août 2008
Les clapotis du CAC40
Le Figaro, pages saumon, rubrique « marchés » …
…
Le CAC enchaîne sa quatrième séance et termine à 4327 points (22 juillet 2008)
Le rebond se poursuit à Pari, le CAC s’offre une hausse de 1,88% (24)
Miné par une série de mauvaises nouvelles, le CAC 40 cède 1,38% (25)
Le CAC 40 a repris 1,81% en une semaine et approche les 4400 points (26/27)
Pénalisé par les secteurs bancaire et automobile, le CAC flanche de 1,20% (29)
Handicapé par les valeurs financières, le CAC 40 abandonne 0,09% (30)
Le CAC reprend 1,85%, dopé par de bons résultats et par Wall Street (31)
Indécis, le CAC 40 abandonne finalement 0,19, à 4392,36 points (1er aout)
Le rebond du pétrole a fait plonger la Bourse de Paris de 1,78% hier (2/3)
La Bourse de Paris abandonne 0,78% au seuil d’une semaine chargée (5)
La Bourse de Paris portée par les banques et la décrue du brut (6)
Vents contraires sur les grandes places boursières mondiales (7)
La BCE et la hausse des cours du brut freinent l’optimisme des marchés (8)
…
1,88 1,38 1,81 1,20 0,09 1,85 0,19 1,78 0,78 …
+ , +, -, -, + …
Chic, on frôle les 4500 points !
Le pétrole rebondit et le brut décroit, puis se hausse …
Miné, pénalisé, handicapé, dopé, indécis, le CAC enchaîne, termine, cède, rebondit, flanche, reprend, abandonne, plonge …
Comme nous dans les flots, au cœur de cet été ; le lent clapotis de l’indice suit l’écume des vagues boursières ; la litanie hypnotique des commentaires nous berce doucement, mais surement.
Drapeau vert, drapeau rouge, les jours se suivent sous l’œil exercé des maitres nageurs de Francfort qui surveillent les brasses de la finance.
N’oubliez pas votre bouée canard pour la prochaine rentrée !
…
Le CAC enchaîne sa quatrième séance et termine à 4327 points (22 juillet 2008)
Le rebond se poursuit à Pari, le CAC s’offre une hausse de 1,88% (24)
Miné par une série de mauvaises nouvelles, le CAC 40 cède 1,38% (25)
Le CAC 40 a repris 1,81% en une semaine et approche les 4400 points (26/27)
Pénalisé par les secteurs bancaire et automobile, le CAC flanche de 1,20% (29)
Handicapé par les valeurs financières, le CAC 40 abandonne 0,09% (30)
Le CAC reprend 1,85%, dopé par de bons résultats et par Wall Street (31)
Indécis, le CAC 40 abandonne finalement 0,19, à 4392,36 points (1er aout)
Le rebond du pétrole a fait plonger la Bourse de Paris de 1,78% hier (2/3)
La Bourse de Paris abandonne 0,78% au seuil d’une semaine chargée (5)
La Bourse de Paris portée par les banques et la décrue du brut (6)
Vents contraires sur les grandes places boursières mondiales (7)
La BCE et la hausse des cours du brut freinent l’optimisme des marchés (8)
…
1,88 1,38 1,81 1,20 0,09 1,85 0,19 1,78 0,78 …
+ , +, -, -, + …
Chic, on frôle les 4500 points !
Le pétrole rebondit et le brut décroit, puis se hausse …
Miné, pénalisé, handicapé, dopé, indécis, le CAC enchaîne, termine, cède, rebondit, flanche, reprend, abandonne, plonge …
Comme nous dans les flots, au cœur de cet été ; le lent clapotis de l’indice suit l’écume des vagues boursières ; la litanie hypnotique des commentaires nous berce doucement, mais surement.
Drapeau vert, drapeau rouge, les jours se suivent sous l’œil exercé des maitres nageurs de Francfort qui surveillent les brasses de la finance.
N’oubliez pas votre bouée canard pour la prochaine rentrée !
mercredi 6 août 2008
Jeux chinois
J-2
8/8/08
Les « Jeux chinois » vont démarrer !
Dans une drôle d’ambiance, où l’on parle encore bien peu des champions et du sport …Mais beaucoup des menaces terroristes et des contrôles internes locaux.
Les dirigeants chinois jouent une jolie partie, eux qui doivent piloter le développement d’un pays où cohabitent des jeunes ouverts à la consommation individualisée d’une société sans règles et des générations ultraconservatrices, des populations quasi occidentalisée et des paysans d’un autre âge, Marx, le marché et le Néoconfucianisme.
Mais on ne décrète pas l’accès à internet comme on arrête le nuage de Tchernobyl aux frontières de l’hexagone.
Et nous allons assister à un superbe ballet d’exercices diplomatiques aériens entre records et propagande, liesse et réserve, communication et contrôle.
Plaise au monde que nous retrouvions dès le premier coup d’envoi l’espoir, le stress, l’enthousiasme et l’adrénaline des compétitions sportives ; que nous descendions dans les avenues nationales pour nous réjouir des victoires de nos athlètes ; que nous comptions nos médailles. Un peu d’oubli, en conscience, pour ces quelques semaines où vont se télescoper mondialisation et égoïsmes régionaux, joies éphémères et développement durable !
Vivement l’ouverture de ces jeux, les jolis défilés et les exploits pyrotechniques, après tout nous sommes au pays des feux d’artifice !
Il manquera surement quelques podiums, ceux des non-dits et de l’hypocrisie internationale en particulier.
Mais après tout, l’essentiel, c’est de participer !!!
8/8/08
Les « Jeux chinois » vont démarrer !
Dans une drôle d’ambiance, où l’on parle encore bien peu des champions et du sport …Mais beaucoup des menaces terroristes et des contrôles internes locaux.
Les dirigeants chinois jouent une jolie partie, eux qui doivent piloter le développement d’un pays où cohabitent des jeunes ouverts à la consommation individualisée d’une société sans règles et des générations ultraconservatrices, des populations quasi occidentalisée et des paysans d’un autre âge, Marx, le marché et le Néoconfucianisme.
Mais on ne décrète pas l’accès à internet comme on arrête le nuage de Tchernobyl aux frontières de l’hexagone.
Et nous allons assister à un superbe ballet d’exercices diplomatiques aériens entre records et propagande, liesse et réserve, communication et contrôle.
Plaise au monde que nous retrouvions dès le premier coup d’envoi l’espoir, le stress, l’enthousiasme et l’adrénaline des compétitions sportives ; que nous descendions dans les avenues nationales pour nous réjouir des victoires de nos athlètes ; que nous comptions nos médailles. Un peu d’oubli, en conscience, pour ces quelques semaines où vont se télescoper mondialisation et égoïsmes régionaux, joies éphémères et développement durable !
Vivement l’ouverture de ces jeux, les jolis défilés et les exploits pyrotechniques, après tout nous sommes au pays des feux d’artifice !
Il manquera surement quelques podiums, ceux des non-dits et de l’hypocrisie internationale en particulier.
Mais après tout, l’essentiel, c’est de participer !!!
lundi 4 août 2008
Comme si de rien n'était
Ca se confirme !
Rien dans la presse ce lundi matin ; les journaux du week end sont restés muets et les magazines « people » tristement vides.
Nicolas Sarkozy a disparu.
Voilà huit jours exactement, depuis le dernier conseil des ministres, qu’aucune nouvelle, aucune déclaration, aucun sourire, aucune poignée demain, nul jogging ne nous rassure sur son sort, et son état de santé.
A ce jour, on n’a pas reçu de demande de rançon, et ça n’est pas fait pour nous rassurer.
Pendant ce temps le pays, le monde, l’Europe semblent continuer à vivre ; les bouchons du dernier week end témoignent d’une activité vacancière soutenue ; la campagne américaine se poursuit « comme si de rien n’était » ; les jeux de Pékin continuent de se préparer dans l’indifférence estivale.
Les gendarmes verbalisent et le tabac à rouler augmente. Le gouvernement se tient coi, n’ayant manifestement reçu aucune consigne pour d’éventuelles déclarations. Sans doute les ministres sont sous le charme du dernier disque de Carla qu’ils se passent et se repassent en boucle sur leur I-pod.
Il n’empêche, ce silence mérite d’être souligné : inimaginable il y a peu, est-il le signe d’une lassitude du président ? Nous laisserait-il orphelins ? Saurons-nous nous en sortir sans lui ?
Vite, une commission !
A moins que … Mais non …
Pourtant il convient de le souligner : Ingrid elle aussi a disparu !
Rien dans la presse ce lundi matin ; les journaux du week end sont restés muets et les magazines « people » tristement vides.
Nicolas Sarkozy a disparu.
Voilà huit jours exactement, depuis le dernier conseil des ministres, qu’aucune nouvelle, aucune déclaration, aucun sourire, aucune poignée demain, nul jogging ne nous rassure sur son sort, et son état de santé.
A ce jour, on n’a pas reçu de demande de rançon, et ça n’est pas fait pour nous rassurer.
Pendant ce temps le pays, le monde, l’Europe semblent continuer à vivre ; les bouchons du dernier week end témoignent d’une activité vacancière soutenue ; la campagne américaine se poursuit « comme si de rien n’était » ; les jeux de Pékin continuent de se préparer dans l’indifférence estivale.
Les gendarmes verbalisent et le tabac à rouler augmente. Le gouvernement se tient coi, n’ayant manifestement reçu aucune consigne pour d’éventuelles déclarations. Sans doute les ministres sont sous le charme du dernier disque de Carla qu’ils se passent et se repassent en boucle sur leur I-pod.
Il n’empêche, ce silence mérite d’être souligné : inimaginable il y a peu, est-il le signe d’une lassitude du président ? Nous laisserait-il orphelins ? Saurons-nous nous en sortir sans lui ?
Vite, une commission !
A moins que … Mais non …
Pourtant il convient de le souligner : Ingrid elle aussi a disparu !
samedi 2 août 2008
Comme chez nous
Cette semaine, selon les sondages, Barack Obama serait rejoint par John McCain dans la course à la présidence américaine …
On sait la confiance qu’il faut accorder à ces espèces de pronostic, surtout dans un pays au mode de scrutin complexe, où la population, comme chez nous, est saturée de « sondages » et où lesdits sondages ont souvent annoncé la victoire probable d’Hilary Clinton aux primaires démocrates.
Qui croire, que croire ?
Selon Le Figaro du 1er août, McCain compare Obama à Britney Spears, lui permettant peut-être ainsi de gagner quelques voix dans un pays où, comme chez nous, la désillusion sur l’efficacité politique change la vision qu’on a des qualités attendues d’un candidat.
Si, simplement, au-delà des sexes et des couleurs, c’était juste « autre chose », presque « pour voir », que les américains souhaitent. La victoire d’Obama dans ce grand pays que sont les USA marquerait définitivement un changement dans les rapports gouvernants gouvernés, une autre politique, le basculement du monde, bref, une rupture, comme on dit chez nous …
Pendant ce temps, chez nous, on fête les cent ans de l’homme de Néandertal.
On découvre en Inde deux poils de yéti en Inde, échappés à la vigilance des dirigeants chinois très occupés par ailleurs. Les tests ADN vont parler … C’est quand même plus sur qu’un sondage
On sait la confiance qu’il faut accorder à ces espèces de pronostic, surtout dans un pays au mode de scrutin complexe, où la population, comme chez nous, est saturée de « sondages » et où lesdits sondages ont souvent annoncé la victoire probable d’Hilary Clinton aux primaires démocrates.
Qui croire, que croire ?
Selon Le Figaro du 1er août, McCain compare Obama à Britney Spears, lui permettant peut-être ainsi de gagner quelques voix dans un pays où, comme chez nous, la désillusion sur l’efficacité politique change la vision qu’on a des qualités attendues d’un candidat.
Si, simplement, au-delà des sexes et des couleurs, c’était juste « autre chose », presque « pour voir », que les américains souhaitent. La victoire d’Obama dans ce grand pays que sont les USA marquerait définitivement un changement dans les rapports gouvernants gouvernés, une autre politique, le basculement du monde, bref, une rupture, comme on dit chez nous …
Pendant ce temps, chez nous, on fête les cent ans de l’homme de Néandertal.
On découvre en Inde deux poils de yéti en Inde, échappés à la vigilance des dirigeants chinois très occupés par ailleurs. Les tests ADN vont parler … C’est quand même plus sur qu’un sondage
Inscription à :
Articles (Atom)