mardi 27 janvier 2009

Allo, Barack


Ouf !
Ca y est … On respire …
Barack a enfin appelé Nicolas.

Il paraît que depuis mardi dernier - une semaine - Nicolas Sarkozy rongeait son frein et tournait nerveusement en rond dans son grand bureau du palais de l’Elysée – le tapis de la savonnerie en porte les traces - soulevant la poussière et la fumée sortant des narines et des oreilles, l’angoisse supplantant douloureusement le doute comme dans une séquence électrique à la Tex Avery.
Pas supportable pour cet autre addict du portable.
Il a essayé à plusieurs reprises de joindre la Maison Blanche, tombant chaque fois sur le répondeur :
« Hello, you've reached the President’s office … we’re just rather busy by now … please leave a message and we’ll call you back as soon as possible … »
« Don’t deconne, Barack, you cannot reussir without me, I am the master of the monde since 2007 and I know the priorities!!! I connais all the others guys around the planete »
Aucun mail, aucun SMS, rien !

Pour se changer les idées, il s’est penché – avec justesse, d’ailleurs – sur la presse française, il a mis la dernière touche à l’organisation de sa garde personnelle, le mouvement populaire et il est parti compter les arbres déracinés par un nouveau tsunami … "Klaus", ça ne s’invente pas : « Encore un coup d'Angela, jusque chez moi, décidément rien ne va … Manquait plus que ça … »
Quel week-end !
Il était tellement déboussolé qu’il a laissé s’organiser une grande grève à la française, comme on n’en avait plus vu depuis longtemps. Vivement jeudi ! Les désordres du bon vieux temps, La grande manif unitaire de la Nation à la République, les slogans sempiternels et naphtalinesques qui n’émeuvent plus quiconque … Pourvu que Thibault trouve à Martine Aubry une place honorable dans le cortège. Selon nos informations, les négociations seraient sur le point d'aboutir.
Heureusement qu'il reste quelques RTT, on restera à la maison.

La colère gronde vraiment même si tout le monde sait que personne n’y peut rien, à cette crise, et surtout pas nos éminences, pas plus qu’ils n'ont pu éviter la tempête.
Le nombre de créations d’entreprises en hausse cache sans doute la croissance du chômage.
Et si tout s’arrêtait ?
Et si tout explosait ?

Un dernier espoir : Barack, qui avait déjà tout appris de Ségolène, a enfin pris contact avec Nicolas !
Vive la France.

vendredi 23 janvier 2009

La presse, ça urge !


Derniers vœux du Président de la République, à la presse et aux media …
Vœux en forme de premières conclusions des travaux des Etats généraux de la presse écrite.
Le Président est sobre, il a l’air calme. Il enchaîne les priorités et les propositions, les « chantiers ». Loin de sa caricature, aucun des tics que les chroniqueurs s’attachent à relever ne transparait.
Serait-il finalement plus à l’aise avec le concret ?

Le numérique, la distribution – et le portage -, les imprimeries, les fonds propres et les contenus, le développement de la lecture de la presse chez les plus jeunes.
Avec soin, il distingue les actions naturelles qu’il attend de l’initiative privée des efforts que l’Etat fera lorsque c’est son rôle. Il y va d’une saine compréhension des responsabilités respectives des acteurs.

Il écarte en particulier clairement le recours à la loi – ce vieux réflexe jacobin qui ne favorise décidément pas le dynamisme du progrès - dans l’élaboration de chartes éditoriales par titre et la reconnaissance juridique des rédactions, renvoyant les acteurs à la discussion, et au bon sens : bien sur qu’un journal ne saurait exister sans rédaction, bien sur qu’une rédaction bénéficie de la prise du risque économique des entrepreneurs. Ils sont indissociables et doivent s’entendre, c’est leur intérêt, chacun dans leur domaine de compétence. Ils seront logiquement sanctionnés par la qualité de leur dialogue.

Partage des rôles et respect des responsabilités, il y a peut-être là dessous une vision simple, efficace, acceptable et très compatible avec la démocratie dont la presse est un pilier essentiel de ce qu’on pourrait appeler loin de toute déclaration doctrinaire et abstraite le libéralisme. A ne pas oublier lorsqu’on songe à « refonder » le capitalisme et quand le seul « effet Obama » ne suffit pas à sortir de leur berne les tendances de Wall Street et du Cac40.

Et de continuer à opérer par petites touches les améliorations légitimes et opérationnelles de l’appareil gouvernemental. N’en déplaise aux media, l’entrée en politique de Rachida ne mérite pas un remaniement. C’est du boulot de tous les jours. Il faudrait s’y faire.

Et s’y mettre, ça presse, pour que les vœux se concrétisent !

mercredi 21 janvier 2009

BO ... What else ?



C’est vrai qu’on en avait moins fait pour le triomphe de Jules César, le couronnement de Napoléon et les funérailles de François Mitterrand.
L’évènement est historique, les commentateurs le confirment à l’envi, et rien ne manquera à la légende : les fastes de la cérémonie et son budget, l’audience mondiale record et la foule réunie sur Liberty Place, le cortège des symboles – de la bible de Lincoln à Martin Luther King - , et la « diversité » comme on dit en France, soigneusement évitée pendant la campagne, mais particulièrement soulignée ici par une presse française inspirée de ses échos locaux .
Le premier et le dernier Président noir !
That’s all, folks !
Comme une bande dessinée, il y a du XIII ou du Largo Winch dans le scénario et dans la mise en scène. Quel beau pays ou l’on retrouve ainsi l’instant d’une parade céleste les élans de l’unité et de l’espoir.

Scoop : on apprend enfin que Barack est gaucher.
En cet instant « le monde veut regarder le monde différemment », en oubliant que demain, entre Detroit et Gaza, on se retrouvera peut-être dans un album d’Enki Bilal
Ségolène y était, sure que le nouveau Maître du Monde la copie.
Nicolas ronge son frein.

Mais ce soir, il n’y a que lui : Barack, Barack Obama … What else ?

lundi 19 janvier 2009

Heureusement qu'il y a Sully



Pendant que les « nouvelles stars » Besson et Hortefeux font leurs premières sorties, Nicolas Sarkozy annonce vendredi une « année décisive » au corps diplomatique.
Il était parti la veille à l’offensive sur le service minimum contre SUD-Rail.
Non sans songer à fustiger les bonus et les dividendes des banquiers
Après avoir créé la surprise – malin ! - en nommant Nathalie Kosciusko-Morizet à l’économie numérique.
Et de co-présider dimanche, à Charm el-Cheikh une conférence internationale sur Gaza.
Il n’a pas eu le temps de trancher le débat Pécresse-Karoutchi, de régler la crise du roquefort ni de remettre de l’ordre au Paris-SG. Dommage !

Sacré Week-end quand même.
Il n’en fallait pourtant pas moins pour exister face à la vague d’Obamania résurgente, soutenue par Lincoln et Aretha Franklin avec l'aide du froid qui engourdit légèrement Washington, et surtout de ce vieux "Sully" qui a posé avec maestria son avion sur les glaces de l’Hudson river.
L’Amérique s'est trouvée – bien vite – un nouveau héros.
Au poids du papier, ils écrasent quand même le monde.

Mais l’avion, un Airbus A320, est français !
Cocorico.
L’honneur est entier.

mercredi 14 janvier 2009

Live box blues


Dimanche 16 heures.
Impossible de se connecter depuis ce matin.
3900 …
Une voix suave :
« Orange et France Telecom, Bonjour. Le temps d’attente avant la mise en relation avec votre conseiller est gratuit ….Cet appel est facturé au tarif d’une communication locale si vous appelez d’une ligne fixe France Telecom ou depuis le service de tel par internet ????
« Pour avoir des informations détaillées sur ce tarif, tapez 9.
Bon, pas cher, d’accord, mais pas gratuit. C'est nouveau ! Enfin ...
« Pour un panne ou une aide à l’utilisation de vos services … tapez 1, sinon ...
« Je n’ai pas compris votre réponse …. Pour un panne ou une aide à l’utilisation …
« Si vous appelez pour la ligne 0XXXXXXXXX … faites le 1
« Pour vos services Orange, l’internet ou … tapez 2
« Si votre appel concerne une interruption de votre ligne ou une mauvaise audition ( Pour les sourds!) , raccrochez et faites le 1013 ….
Toooooooot
Toooooooot
« Votre temps d’attente n’excédera pas 8 minutes.
Peut-être
Toooooooot
Petite musique douce pour calmer et faire patienter.
Encouragement à communiquer par internet, mais voilà, justement, il ne fonctionne pas !
3, 4, 5 minutes …
Nouvelle voix plus virile cette fois, aux accents assurés.
Agadir ou Calcutta ?
« Bonjour, je suis votre conseiller France Telecom, quel est votre problème ?
« Avez-vous branché votre Live-box ? Quelle marque ? Débranchez là, rebranchez là … Prise USB ou Wifi ? Combien de voyants rouges sont allumés ? Le quatrième clignote-t-il plus d’une fois par seconde ? Etes vous sur ? Je teste votre ligne, déconnectez, avez vous installé l'adaptateur ADSL sur les autres prise ? je vous appelle sur votre portable ? Redébranchez, rerebranchez …
« Je demande une intervention technique nécessaire, elle interviendra entre demain et bientôt …
Pendant ce temps, qui paye l’abonnement ?
« Appelez demain le 3900 … tapez 2 ...

Dimanche 20 heures, mystère, tout a l’air de marcher normalement !.
On n'y touche plus.
Lundi matin, 9 heures :
« Bonjour, ici le technicien, je ne vois rien … La ligne est un peu « résistante » … Votre Live-Box est peut-être un peu vieille …
Je ne suis plus chez moi.
« Je vais passer devant chez vous tester la boucle …
Rien.
Mercredi matin, 10h01, texto :
« France Telecom traite votre demande … Un technicien interviendra au plus tard le mercredi 14 avant 18h00.
Mercredi 10h17, retexto :
« France Telecom vous informe que votre dérangement a été rétabli …

J’aurais sans doute mieux fait de composer directement le 15, j’aurais eu plus vite un psychiatre !

Voilà pourquoi, très perturbé, il n’y a pas eu de billet pendant trois jours.

dimanche 11 janvier 2009

Voeux


Cortèges de vœux institutionnels … Tradition républicaine oblige … Parce que c’est comme ça, tout le monde souhaite bonne année à tout le monde, les administrants à leurs administrés, les patrons à leurs collaborateurs, les maires aux employés municipaux, le Président aux corps constitués et aux « forces vives » de la nation … sans jamais trop savoir que nous souhaiter, particulièrement cette année tant les élites fortement relayées pas des media atones et paurgesques en mal d’audience peinent à imaginer ce que porrait être 2009, sinon catastrophique.

Mais les vœux du président du conseil général de Tulle, dans la grande salle des sports du « SDIS », le service départemental d’incendie, gardent un relan de chaleur et de bon sens terrien avisé, du genre "qui ne se laissera pas faire dans un environnement hostile". Ils sont venus de loin, les conseillers municipaux, les pompiers, les présidents d’association, les notables par ce magnifique après midi d’hiver, du plateau, des Monédières et de l’Yssandonais. On s’embrasse et se tape sur l’épaule à tout va. On entend quelques mots de patois. « Quo vai ? ». La foule est certes moins dense que lorsque l’ancien Président de la République, le "Jacques", clôturait ici son marathon annuel – les épouses revêtaient leurs atours du dimanche et l’on attendait une bonne heure avant de pénétrer le saint lieu - mais l’esprit corrézien perdure dans un œcuménisme bon enfant, efficace et de bon aloi.

François Hollande est bien sur obligé d’aborder quelques thèmes nationaux, mais on le sent heureux et libre de pouvoir le faire depuis le « palais Marbot », Aventin local. Il appelle à la solidarité corrézienne, promet le microcrédit adapté, le désenclavement ferroviaire (Un TGV sinon rien) et l’accès indispensable au très haut débit. Sa complicité avec Bernadette Chirac éclate. Le « jeune » préfet inaugure avec gourmandise son séjour dans nos contrées. Il milite pour l’intercommunalité et la fluidité des instances dans un département où l’on compte
414 collectivités territoriales pour 240 000 habitants !
Il y va du charme légendaire de notre pays.

Entre autres vœux du moment, et d’importance et d’espoir, on parle rugby. Brive a fait oublier Perpignan samedi face à Toulon, et Tulle qui s’accroche pour « monter » devait rencontrer ce dimanche les gersolandolotogaronnais de Nérac. Il faisait grand beau sur le stade Alexandre Cueille chanté par Antoine Blondin. Les supporters tullistes étaient nombreux et enthousiastes. Les visiteurs avaient fait leurs 4 heures de car pour livrer avec cœur ce premier match de l’année.
Malheureusement les éminences souveraines de la fédération, arbitre et « directeur de jeu ( !) », ont jugé le terrain – pourtant praticable, on en a vu d’autres, et dans des conditions bien plus difficiles – dangereux, malgré l’envie des joueurs, l’avis des dirigeants et l’attente des spectateurs pour le moins déçue.
«Vous avez déjà été devant un tribunal » rétorquent-ils devant la désapprobation générale, témoins supplémentaires d’un monde de réassurance permanente, d’aversion pathologique pour le risque et de dilution chronique de la responsabilité … Même au rugby, entre clubs amateurs !

On peut se souhaiter tout ce qu’on veut pour 2009, mais de telles décisions ne risquent pas de relancer la relance !

jeudi 8 janvier 2009

Pannes de courant


« La France risque la panne de courant »
Aujourd’hui en France, 8 janvier

Enfin un domaine où l'on connait un pic de consommation.
Mais quelle découverte !
Aujourd’hui en France accuse certes aujourd’hui le froid polaire – mazette, ont-ils seulement un jour visité le nord de la Laponie ? - mais il y a quelque temps déjà que le gel s’est emparé de la société française.
Il y a de l’électricité dans l’air !

Pannes de courant entre les français et leurs ministres, entre Thibault et Bertrand, Augustin Normand et Christine Boutin.
Entre les étudiants, les CRS et leurs écoles, les malades et les hôpitaux, les urgentistes et Roselyne Bachelot.
Entre Houellebecq et Bernard Henri Lévy, Finkielkraut et madame Michu, Alain Minc et le reste du monde.
Entre Walstreet et Madoff.
Entre mon banquier et moi, et là il ne s’agit pas toujours que de petites coupures.

Pannes de courant entre les citoyens et leurs lumières, les gouvernés et les gouvernants, les gouvernants entre eux, les gouvernants et l’opposition, l’opposition et l’opposition.
Au PS pourtant on ne manque pas de courants. On souffrirait plutôt des court circuits.

Pannes de courant entre les juges et leur ministre, la ministre et son Président. Qu’importe ! La ministre et maire est mère – c’est l’autre titre de la « une » d’Aujourd’hui en France - et « n’a pas connu de plus grand bonheur ». Dommage pour elle que Laurence Pernoud nous ait quittés la semaine dernière, mais peut-être n’a-t-elle pas voulu confronter ses conseils au rythme effréné de cette jeune maman là ! Heureusement, pour la seconder dans ses prochaines campagnes, notre autre Mamy si nécessaire, Françoise Bernard, recordwoman de l’édition, vient de republier un florilège de ses meilleures recettes.

Par les temps qui courent, de tels succès, ça n'est pas si courant !

mardi 6 janvier 2009

Attention, un train peut en cacher ...


... Un autre, avec un tarif différent.

J’étais bien chez moi devant les lourdes buches qui crépitaient joyeusement dans la grande cheminée de la pièce commune. Un froid inhabituel quasi sibérien s’était abattu sur la France depuis quelques jours. La neige soudaine apparue tôt le matin sur Paris m’obligeait par prudence à avancer mon retour vers la capitale où quelqu’affaire urgente m’attendait.

Aussi, muni d’un billet de train normalement acquis au tarif senior « échangeable sous condition » pour le 6 janvier avec autocar et correspondance à Limoges, je décidai de partir dans la soirée du 5, bienheureusement toujours en période bleue… Je me présentai suffisamment en avance au guichet de la petite gare. Après l'indisposition chronique traditionnelle de l'informatique, l’agent de la SNCF me demanda courtoisement 9 euros et 10 centimes pour procéder à la substitution.
Une voyageuse munie, elle, d’un billet « loisir », « échangeable jusqu’au départ, payant le jour J ( ?) », d’un montant légèrement supérieur à mon tarif initial se vit proposer par l’Ordinateur un supplément de 40 euros qu’elle refusait légitimement, la machine ne reconnaissant pas son statut. Mais notre convoi était annoncé et l’on n’avait plus le temps d'explorer les caractéristiques spécifiques de son titre de transport dans le labyrinthe tarifaire. Elle imaginait qu’elle aurait peut-être le temps d’envisager cette opération délicate à de meilleures conditions dans la capitale limousine.
Par bonheur, l’agent de sécurité magnanime et compatissant de service dans le magnifique Trans Express Régional qui devait par un heureux hasard ensuite accompagner le « Corail Teoz » vers la légendaire gare d’Austerlitz chère à Léo Mallet la dispensa de la manœuvre douloureuse, sans pour autant lui infliger une quelconque pénalité.
De nouveaux « Nouveaux mystères de Paris » !

Tous billets dûment compostés, nous nous installâmes dans un compartiment étrangement vide que la Machine avait refusé de trouver, ou d’afficher disponible, lorsque nous le lui avions suggéré à la gare lors de la réservation devenue maintenant obligatoire ! Ces places, qu'on ne peut jamais obtenir, sont d'ailleurs - presque - toujours disponibles.
Nous ne vîmes aucun « contrôleur », comme on les nommait antan, entre Limoges et Paris, où le train, très confortable et bien chauffé, transformé mystérieusement en cours de croisière de Teoz en Aqualys sans doute à cause de ce maudit mauvais temps, annoncé avec 20 minutes de retard, arriva par miracle pratiquement à l’horaire initialement prévu.

Me revint en mémoire ce délicieux épisode où dans des circonstances similaires, alors que l’opérateur téléphonique réservé aux "grands voyageurs" m’avait attribué une place à 15h alors que je demandais 18 – on ne peut le faire qu’une fois, et c’est déjà un immense privilège pour les membres du "club" -, je dus m’acquitter à 18h du supplément devenu règlementairement inutilisable avant de devoir racheter un billet – que j’avais déjà réglé - pour le bon horaire. Reconnaissons là que la compagnie avait bien voulu rembourser gracieusement, « à titre exceptionnel et dans l’incapacité de déterminer les causes du dysfonctionnement ».

On devrait songer à jumeler la SNCF et La Française des jeux ; on parierait sur les tarifs et les horaires et l’on gagnerait des « Miles » qu’il est aussi rare et difficile de pouvoir utiliser que de gagner le gros lot à l’Euromillion.

jeudi 1 janvier 2009

Bonané


Des vœux par milliers …
Des réseaux planétaires sursaturés …
2009 déjà commentée …
Comme si on y était :
Au gui l'an 9,
2009 ou l'épreuve par 9 !

Entre autres voeux pour cette année qui ne peut pas être plus pire qu'on l'annonce :
" Santé, paix, prospérité " (J.B) ... Urgences, Gaza, Wallstreet ...
« On se voit en 2009 » (B.G) … Va savoir
« 2009 pas facile, mais plein d’amour » (J.S) … Je prends
« Poésie, amitié, fous rires et retours sur investissement » (G.C) … Chouette
« BA, JB » (JYC) … WXZT
« Tout est possible, le meilleur dans cet infini … » (C.P) … Perdu
" Départ sur le vol 2009 ..." (F.J) ... Terminal?
" Joyeuses Paques" (X)... 200..9 de Paques, bien sur !
« Mangez des lentilles pour être plein aux as » (S.T) … Clever !
" Les voeux, c'est con. Quand on aime, c'est tous les jours. Alors bon 2 janvier !" (C.W) ... et demain ?
Et puis, d'autres grands de ce monde :
« Fraternité, fraternité » (Seg.R) … Chiche
« See you in Washington on the 20th Jan. Very important meeting » (Bar.Ob) … OK
« Yes, I can » (Nic.S) … On le savait déjà
" Bienvenue Zohra " (re-X) ...

Je les partage tous avec vous.

Autant de vœux sans doute sincères, mais difficiles juste à imaginer.

En attendant , je vous souhaite des ruisseaux et des lumières, cinq minutes chaque matin pour regarder le nouveau ciel, des jupes à fleurs, des trous en un et des essais du siècle, des mots et des couleurs, des écureuils, plein d’autres et le goût des autres, des campagnes et des images, des sourires et de belles étoiles, des villages et des cascades, des livres et des tendances, des demis glacés sur le zinc du bistrot du coin et des blanquettes sur des nappes à carreau, des voyages sans bouger, des rêves sans dormir, des cafés du commerce …

Un peu moins de certitudes, d’assurances et de cupidités de toutes natures
Un peu plus de bonheur à saluer son voisin.
Un petit pas pour devenir ce que nous sommes.

« Personne ne saura être sans savoir devenir » (M.B)

Bonané !