lundi 19 janvier 2009
Heureusement qu'il y a Sully
Pendant que les « nouvelles stars » Besson et Hortefeux font leurs premières sorties, Nicolas Sarkozy annonce vendredi une « année décisive » au corps diplomatique.
Il était parti la veille à l’offensive sur le service minimum contre SUD-Rail.
Non sans songer à fustiger les bonus et les dividendes des banquiers
Après avoir créé la surprise – malin ! - en nommant Nathalie Kosciusko-Morizet à l’économie numérique.
Et de co-présider dimanche, à Charm el-Cheikh une conférence internationale sur Gaza.
Il n’a pas eu le temps de trancher le débat Pécresse-Karoutchi, de régler la crise du roquefort ni de remettre de l’ordre au Paris-SG. Dommage !
Sacré Week-end quand même.
Il n’en fallait pourtant pas moins pour exister face à la vague d’Obamania résurgente, soutenue par Lincoln et Aretha Franklin avec l'aide du froid qui engourdit légèrement Washington, et surtout de ce vieux "Sully" qui a posé avec maestria son avion sur les glaces de l’Hudson river.
L’Amérique s'est trouvée – bien vite – un nouveau héros.
Au poids du papier, ils écrasent quand même le monde.
Mais l’avion, un Airbus A320, est français !
Cocorico.
L’honneur est entier.
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