mercredi 11 février 2009

9 mai 2012, fin de la crise


2012 ou 2013 … Dans tous les cas, pas avant, quoiqu’en disent les oracles de tout poil et de toute obédience perdus entre les faits, leurs effets, leurs espoirs et autres désespoirs.

Ca couvait, mais la période et cette « crise » auront définitivement fait basculer les comportements dans les modes de consommation … Le superflu n’est plus à la mode sans au fond qu’il en coute trop au bonheur de vivre. L’industrie automobile, encore structurante pour nos sociétés, ne repartira durablement que lorsqu’on trouvera derrière les vitrines et sur les parcs des concessionnaires des petites voitures propres, électriques, hybrides ou même thermiques mais vraiment nettoyées ! Les progrès de la fabrication et des organisations ont raccourci les temps de production. Les projets sont depuis longtemps dans les cartons des manufacturiers – que ne les ont-ils pas développés plus tôt ! - . Mais il faut encore trois ans pour « lancer » un modèle, trente mois peut-être dans une économie fluide servie par un système bancaire efficace.

Or nos banques sont encore mal en point, malgré les efforts des états. Les financements se font tirer l’oreille. Elles n’ont pas encore épuisé les gisements de crédits à risque – les prêts en particulier consentis dans les opérations de « LBO », ou reprise des entreprises par leurs salariés - et n’ont pas encore acté toutes les provisions nécessaires.
Elles sortiront, peut-être, de leur convalescence au plus tôt au printemps de l’année prochaine !

Enfin, l’efficacité de l’entreprise et le climat social ne s’apaiseront pas sans une réforme du fonctionnement des économies, la fameuse « refondation du capitalisme » chère, a juste titre, à notre Président. Il s’agit là de remettre à plat la répartition des profits des entreprises, de la valeur et des richesses créées entre les actionnaires investisseurs, les salariés et les Etats. Non sans la réflexion sur un code d’éthique et une forme de « gouvernance » mondiales : on peut s’attendre à une belle et longue discussion.

Alors voilà : 3 ans pour faire une auto, 6 mois de moins peut-être en tenant compte des projets ébauchés, une année de remise en état des appareils financiers, et 10 à 15 % de gains d’efficacité si tout vient dans l’enthousiasme ! 36 à 38 mois, au moins ! Sans compter les mouvements sociaux, quelques tsunamis et la grande panne internet !

L’embellie est donc au plus tôt pour le printemps 2012 sans compter la campagne électorale qui battra son plein !
Alors, pourquoi pas le 9 mai, pour mon anniversaire ? Après, il y aura les vacances, le tour de France et la rentrée ; on attendra le mondial et on aura encore perdu presqu’un an.

Les incantations sont vaines : on ne fait pas pousser l’herbe en tirant dessus.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Absolument extralucide Docteur Jean. Je reviendrai vous consulter, j'en ai besoin.

Jean Brousse a dit…

je consulte absolument touletan

Anonyme a dit…

On voit un grand connaisseur d'herbe.

Jean Brousse a dit…

de toute nature ...

Unknown a dit…

Merci Jean pour tes éclaircissements et tes previsions en esperant simplement que tu n'ais pas la verite...

Vive les plans de relances en esperant qu'ils cassent la Barack... Au bas mot bien sur.

Jean Brousse a dit…

hope to fail !