De la sortie nord de Tulle, en Corrèze, par la D1120, jusqu’à l’entrée de mon petit village du Lonzac, sur la D140, on peut compter 102 panneaux de circulation ! Sur 25 km, plus de 4 au kilomètre ! Autant dans l’autre sens, sans compter les indications des localités, divers annonces, et les publicités…
A Naves, plus de 10 de ces objets signalent des passages pour piétons, à 800m, à 300m, tout de suite, tant et si bien qu’on peut louper le dit passage ; à Chamboulive, tout d’un coup, et sur quelques 80 mètres, on passe à une vitesse limitée à 30 km/h ; à Seilhac, la fin de limitation à 70 km/h intervient quelques mètres avant un carrefour où il convient de passer au pas ! Nombre de ces pictogrammes n’existaient pas dans le « code Rousseau » de mon permis.
En pleine campagne, attention aux vaches … En plein pays d’élevage !
Les indications de virages sont imprécises et les vitesses autorisées changent presque vingt fois, une fois par km !
La multiplication des ronds-points a favorisé le développement de bouquets de flèches bleues.
Au-delà de l’esthétique de ces débordements, du coût sans doute impressionnant de ces installations, on peut craindre qu’un automobiliste scrupuleux, attentif à tous ces signaux, hypnotisé par leur ballet incessant et bariolé, n’aille droit dans le fossé pour avoir voulu respecter la réglementation.
Qui a dit : « circulez, y a rien à voir »
2 commentaires:
En pleine période de crise, il faut bien soutenir l'emploi. Un panneau, un emploi et comme dirait edvige, un panneau, une infraction voire, un carton plein: l'expulsion. Ainsi, on gagne sur tous les tableaux, pardon, sur tous les panneaux, on crée du travail (production de panneaux à tous les étages) on crée de la ressource publique (vive les amendes) et on vire les étrangers... qu'elle est efficace notre sarkozie!
Sauf que les amendes ne servent qu'à payer les panneaux ....
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