Beau week-end où Brive et Tulle auront respectivement écrasé Mont-de-Marsan et La Capelle Marival, autant de lieux qui fleurent bon sous bois, mousses et gésiers d’avant-match. Toujours pas de cèpes ... Il n'y en aura plus. La campagne et les villages s’installent tranquillement dans une douceur pré-hivernale. Les buches réinvestissent les « cantous ».
Pendant ce temps – crise oblige - quelques présidents européens disponibles (4 !) réunis à l’Elysée par Nicolas Sarkozy s’engagent à soutenir, indépendamment, les banques en difficulté. Aussitôt les mesures envisagées pour la banque Hypo, en Allemagne, capotent !
Une solution interviendra heureusement lundi, en même temps que l’Italie veille sur UniCredit. BNP-Paribas aboutit dans son projet de reprise de Fortis.
Tous les intervenants seront contrôlés, et les coupables sanctionnés ! « Plus de parachutes dorés » : Laurence Parisot reprend la contine sans en révéler ses moyens. Les dirigeants de Sanofi et Dexia semblent néanmoins avoir succombé à la pression ambiante.
L’Europe se montrera tolérante dans l’application de la règle des 3%. La France « rattrapée » à l’oral de contrôle !
Communication, moindres mesures ou pragmatisme sage et solidaire ? L’Europe invente un comportement conforme à sa morphologie. Tiendra-t-il et que feront les autres pays ? On n’a guère plus de certitudes sur ce plan « libéral raisonné » que sur l’efficacité des mille milliards publics américains, qu’on aurait volontiers imaginé, aux montants près, adopté par le vieux continent.
Le CAC40 perd 6% - maintenant 9, ça va trop vite ! -. La bourse indique-t-elle là son scepticisme ou sonne-t-elle le glas d’une spéculation devenue enfin malcommode ? Ou bien, comme les institutions et les ministres des finances qui se réuniront ce soir, est-elle simplement dans le brouillard ?
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