Puisqu’il convient peut-être d’en parler encore, rappelons simplement que le collapse actuel semble provenir d’une distribution prodigue de prêts audacieux à des particuliers dont tout le monde savait qu’ils ne pourraient jamais les rembourser ! Mensonge et folie originels ; pour s’en débarrasser donc, puisque ces prêts ne valaient rien, grâce à la « titrisation d’actifs dématérialisés » (!!!) - c'est-à-dire en les enveloppant dans un joli paquet dont l’emballage seyant laissait croire qu’il y avait quelque chose de beau à l’intérieur – on se les est vendu entre soi, dans la communauté financière, comme la légendaire patate chaude ou les pantalons à une jambe – ces pantalons pour vendre et pas pour porter ! - de l’histoire.
On a fabriqué de la fausse monnaie ! Dans son bureau et de son clavier. Longtemps on a craint, ou espéré que l’informatique fasse disparaitre le papier et menace ainsi la presse et l’édition. Que nenni ! Par contre elle a fait disparaître le papier monnaie ; la souris a remplacé les billets de banque, vrais et faux.
Trois petits clics et puis s’en vont …
On ne sait pas bien quand tout sera purgé. Et quand on aura récuré les scories de ces « subprimes » on va trouver d’autres bubons dans les actifs surévalués des entreprises, levées de fonds ou autres « LBO » (En français « RES : reprise de l’entreprise par les salariés") remboursables sous des conditions trop contraignantes par les dividendes que les entreprises finalement affectées par les dégâts de la crise financière ne pourront plus servir.
Mauvaise confiture, nouvelle spirale vicieuse qu’il convient de prévenir avant de découvrir un nouveau gisement de dépression dans six mois, entre mars et juin prochains, quand les auditeurs et les commissaires devront proposer des provisions sur les comptes 2008.
Plein de petits clics, ça peut faire une grande claque !
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