samedi 22 novembre 2008

50/50


50/50
On le sentait bien!
Si l’on s’en tient à l’arithmétique pure, Ségolène a donc gagné les 20% perdus par Martine qui gagne quand même ! Sur la ligne d’arrivée, autant de partisans du bon vieux parti de nos parents que de promoteurs d’un changement quasi-psychédélique. Autant d’inquiets contenus que d’aventuriers pas si utopistes que ça. Les deux ont gagné, les deux ont perdu.
Bravo François, ça n’est pas sous son règne que le PS explosera.
Et puis Martine est née corrézienne !

50/50 ou la faillite de l’espoir démocratique. Les procédures de votes devraient en principe tenter d’optimiser les préférences des électeurs. Au secours, Arrow et Condorcet ! Ce matin, 100% d’insatisfaits ont la gueule de bois, 50 conservateurs confrontés au déclin inéluctable du modèle, à l’arthrose des structures et un succès ténu face à 50 stoppés dans un élan certes flou pour tout le monde mais enthousiasmant au moins pour eux.
Les entreprises dont le capital est partagé à 50/50 sont toutes ingérables, sauf quand les actionnaires sont des amis !

Deux mondes se télescopent : les « lumières » s’éteignent quand les citoyens veulent eux-même dessiner leur société. L’opinion s’affirme …
Appels, commentaires, contestations, tractations, combinaisons, procédures n’y feront rien ; on risque les prolongations d’une guerre de personnes peu enclines à s’effacer devant les idées et les tendances, ce dont pourtant le monde et notre pays ont plus que jamais besoin.
Martine va-t-elle lancer une OPA sur Besancenot, Ségolène incorporer un nouveau groupe avec le Modem et Mélenchon ?
Vous le saurez demain ...

Qu’importe …
Pendant une semaine au moins, le feuilleton fantastique du PS aura gommé la crise économique – qui s’amplifie, rassurez-vous ! – et évincé pour leur meilleur répit de ses acteurs les résultats improbables du G20 …
Nicolas Sarkozy aurait-il gagné le congrès du PS ?

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